Signature le 24 janvier du 1er avenant à la convention constitutive du GHT
Le 24 janvier 2017, les six directeurs des neuf établissements composant le GHT du Loiret ont signé le 1er avenant à la convention constitutive du groupement conclue en juillet dernier. Cette signature entérine notamment l’intégration du centre hospitalier départemental Georges Daumézon au sein de ce groupement.
Le GHT du Loiret a été officiellement créé le 1er juillet 2016 « pour garantir une offre de proximité ainsi que l’accès à une offre de référence et de recours dans le cadre d’un projet médical partagé ».
Le centre hospitalier départemental Georges Daumézon de Fleury les Aubrais avait obtenu de l’ARS Centre-Val de Loire un délai supplémentaire de quatre mois pour rejoindre le groupement afin que les spécificités de la psychiatrie puissent être intégrés à la convention constitutive.
A l’issue de cette période de concertation, il rejoint donc officiellement le GHT du Loiret, la signature de cet avenant actant son intégration.
Pour mémoire, le GHT du Loiret, est composé de 9 établissements publics de santé :
- le centre hospitalier Pierre Dezarnaulds de Gien,
- le centre hospitalier Lour Picou de Beaugency
- le centre hospitalier Pierre Lebrun de Neuville aux Bois
- le centre hospitalier de l’agglomération montargoise d’Amilly
- le centre hospitalier de Sully sur Loire- le centre hospitalier de Pithiviers
- le centre hospitalier Paul Cabanis de Beaune la Rolande
- le centre hospitalier régional d’Orléans
et le centre hospitalier départemental Georges Daumézon de Fleury les Aubrais
Le groupement compte quelques 2 600 lits dédiés aux activités de Médecine, Chirurgie et Obstétrique (MCO), de Soins de suite et réadaptation et de Psychiatrie, pour une population de 684 000 habitants (données 2013).
Son déploiement est à l’œuvre depuis un peu plus de 6 mois et, conformément au calendrier législatif et réglementaire, chaque instance de gouvernance s’est réunie au cours du dernier trimestre 2016 : le comité stratégique, le collège médical, la commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, le comité territorial des élus locaux et le comité des usagers. La conférence territoriale de dialogue social, organe représentant les professionnels a également été installée.
A ce jour, le GHT du Loiret poursuit, avec énergie et consensualité, sa structuration pour permettre à chaque patient d’« accéder aux meilleurs soins au meilleur moment et au meilleur endroit » comme la voulu Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Outre le fait d’organiser une offre de soins de proximité et de recours, le GHT favorisera le développement de nouveaux modes de prise en charge comme la télémédecine ou les consultations avancées.